Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de divers sujets dont la rentrée scolaire et les mesures individuelles annoncées lors du dernier Conseil des ministres tenu la veille.
Le Soleil, évoquant la rentrée des classes et les accords signés avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation, affirme à sa une que l’Etat "respectera ses engagements."
"Le président Macky Sall demande le respect de la feuille de route conclue d’accord parties en 2017-2018", indique le journal, avant d’ajouter, citant le chef de l’Etat : "Il faut cultiver le consensus et préserver la stabilité sociale durable."
Le journal Le Quotidien fait état d’une incertitude "autour d’une année scolaire apaisée". "L’année scolaire risque d’être mouvementée si les autorités n’adoptent pas la méthode fast track pour le respect du protocole d’accords signés avec les syndicats de l’enseignement", écrit le journal.
"Plus d’un an après la signature du protocole d’accords, ajoute-t-il, les syndicalistes du secteur éducatif déplorent toujours le non-respect d’une grande partie des engagements pris par le gouvernement."
Cela fait une "rentrée à haut risques", selon Walfquotidien.
Il assure que "la période de grâce est terminée", en allusion à l’accalmie notée lors de la précédente année scolaire, les enseignants "ne voulant pas interférer dans le processus électoral marqué par l’élection présidentielle" de février dernier.
Les différents syndicats, "aussi bien ceux dits représentatifs que les non-représentatifs, sont désormais sur le pied de guerre" et ont "annoncé la couleur" avant même cette rentrée prévue ce jeudi, souligne Walfquotidien.
"Constatant que l’Etat du Sénégal n’a respecté aucun des engagements signés le 30 avril 2018, les syndicalistes affirment que la résolution de ces accords est le prix de la stabilité de l’espace scolaire", relève le même journal.
D’autres journaux s’intéressent aux conditions de la rentrée scolaire. Le Témoin quotidien, par exemple, affiche : "Le concept +Oubi Tey diangue tey+ à rude épreuve". Le journal fait allusion à l’engagement des autorités consistant en un démarrage effectif des cours dès le premier jour de la rentrée scolaire.
"Une ouverture des classes entachées de difficultés liées, entre autres manquements, à un manque d’enseignants au niveau de l’élémentaire, aux conditions de (...) certaines écoles ayant subi de plein fouet les effets des pluies et risquent d’accuser un retard dans l’ouverture des classes", lit-on dans les colonnes de ce journal.
"Kolda et Ziguinchor, les fausses notes d’une rentrée", note de son côté Sud Quotidien.
"Les enseignants ont répondu présent dans la plupart des localités", mais à Kolda et Ziguinchor "(...) l’installation des abris provisoires dans certaines écoles et établissements risque de plomber le démarrage effectif des cours le jour de la rentrée", selon le journal.
Pour le reste, les journaux reviennent largement sur les mesures annoncées lors du Conseil des ministres, avec le départ de Mamadou Sys Mbengue de la direction de l’IPRES, l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal.
"Macky évince Mamadou Sy Mbengue" (L’As), pour le nommer à la tête de la SN HLM, d’où le titre de Vox Populi : "Le DG de l’IPRES à la retraite à ....HLM".
"Mamadou Sy Mbengue a perdu son bras de fer avec les retraités et le conseil d’administration" de l’IPRES dont le président n’a eu de cesse de critiquer sa gestion ces dernières semaines, l’appelant même à démissionner, écrit Vox Populi.
"Cependant, poursuit ce quotidien, il (Mamadou Sy Mbegue) n’a pas tout perdu, puisque le président Macky Sall l’a nommé dans la foulée directeur général de la SN-HLM", estime Vox Populi.
Le Témoin quotidien juge pour sa part que "Macky Sall évite l’humiliation à Mamadou Sy Mbengue", qui devait être débarqué par le conseil d’administration si l’on en croit le journal, "la donne imprévue" étant l’intervention du président de la République "dans ce bras de fer entre le président du conseil d’administration" de l’IPRES et le directeur général sortant.
Le président Sall, en nommant Mamadou Sy Mbengue à la tête de la SN-HLM, "sauve ce dernier des griffes du tout-puissant Mamadou Racine Sy", PCA de l’IPRES, affirme le Témoin quotidien, selon lequel, ce faisant, le chef de l’Etat "a donc coupé la poire en deux et sauvé d’une humiliation certaine" M. Mbengue.
Dans le même temps, à la SICAP, ’’Ibrahima Sall viré et remplacé par Mamadou Kassé’’, signale Le Témoin quotidien. ’’Macky coupe des têtes’’ constate Tribune. ’’Des chamboulements qui vont se poursuivre’’, annonce le journal.
BK
0 Commentaires
Participer à la Discussion